mardi 30 septembre 2008

l'immunité la grande famille


l'Immunité vous concerne car elle vous permet de lutter contre les infections en toute localisation de votre corps : angine, rhume, abcés, bouton, gastro, fiévre... et est la cause de dysfonctionnement : allergies, asthme, inflammation, rhumatismes... Mettre un nom et une image sur toute cette organisation dans notre sang, pourquoi pas ?

L' «équipe immunitaire» réunit différents spécialistes :


  • Les phagocytes absorbent les bactéries dangereuses et les digèrent.
  • La surface des lymphocytes B présente de nombreux anticorps similaires mais qui diffèrent selon les cellules.
    Lorsqu'un lymphocyte B est activé, il se divise et produit des centaines de cellules filles dont la plupart deviennent des cellules plasmatiques.
  • Celles-ci produisent quelque 2 000 anticorps qu'elles diffusent dans leur entourage.
    Grâce à leur programme de détection, les anticorps reconnaissent et adhèrent aux antigènes qui flottent aux alentours.
  • Quand ils se fixent sur une bactérie, ils activent des substances immunologiques provenant surtout du foie, dont le complément, qui adhère lui aussi aux antigènes.
  • Ceux-ci sont alors facilement reconnaissables par les phagocytes.
  • Les phagocytes, comme les macrophages ou les granulocytes, avec leur structure visible à l'intérieur de la cellule, sont également activés par les lymphocytes T qui émettent des messagers.
    D'après un dossier réalisé par Claudia Eberhard-Metzger - Illustrations de Christoph Blumrich.

Les cellules souches donnent naissance à différentes cellules immunitaires qui remplissent des tâches spécifiques

  • Les grandes cellules plasmatiques se différencient à partir des cellules B et produisent de grandes quantités d'anticorps solubles
  • Les cellules dendritiques folliculaires présentent l'antigène aux lymphocytes B, renforçant leur production d'anticorps et la pérennisant.
  • Les granulocytes basophiles provoquent des réactions allergiques dans le sang, par exemple lors d'une sensibilisation contre les piqûres d'insecte
  • Les macrophages se développent à partir des monocytes provenant de la moelle osseuse et détruisent surtout des bactéries.
  • Les cellules dendritiques dans les tissus captent les antigènes et les présentent aux lymphocytes T.
  • Les cellules tueuses naturelles attaquent les cellules tumorales et détruisent les cellules infectées par un virus.
  • Les granulocytes neutrophiles peuvent détruire les bactéries mais aussi produire une forte réaction inflammatoire.
  • Les mastocytes se trouvent dans les tissus où ils contribuent à provoquer des réactions allergiques.
  • Les granulocytes éosinophiles participent surtout à la défense contre les vers. Ils sont responsables de l'inflammation des muqueuses bronchiques dans l'asthme allergique.
  • Les lymphocytes T détruisent les cellules envahies par un virus et régulent la réponse immunitaire.
  • Les lymphocytes B produisent des anticorps.

mercredi 3 septembre 2008

Faites germer les fruits de la Passion

Envie de déguster des fruits de la Passion maison ? C'est facile ! En suivant nos conseils, vous ferez facilement germer les graines qui donneront une passiflore ou fleur de la Passion...

Achetez quelques fruits
On peut trouver dans le commerce des sachets de graines de passiflore. Pas tellement courants, et relativement chers : un sachet contenant 10 à 20 graines revient entre 4 et 6€.
Vous pouvez parfaitement réussir un semis en partant des graines du fruit. Acheter-en au maraîcher, savourez la chair et réservez les graines.
Le semis s'opère fin mars - début avril; ne conservez pas les graines : le semis ne réussit que si elles sont fraîches.
Le semis
Nettoyez soigneusement les graines pour ôter les restes de pulpe. Pour ce faire, passez-les sous le robinet dans une passoire de ménage à petits trous.
Déposez ensuite les graines sur une feuille de papier absorbant type essuie-tout en les espaçant régulièrement.
Remplissez un pot ou une terrine à semis d'un terreau pour semis (particulièrement fin) ou d'un mélange à parts égales de terreau jardin et de sable.
Posez délicatement la feuille de papier sur le mélange terreux.
Passiflore
Recouvrez le tout d'une couche de terreau très fine, puis arrosez avec un pulvérisateur à main.
Couvrez le pot avec du film plastique alimentaire, ou recouvrez la caissette avec son couvercle.
Placez l'ensemble à la chaleur (20°C), à l'intérieur ou dans votre véranda. Brumisez régulièrement jusqu'à l'apparition des premières feuilles.
Rempotage
Lorsque les jeunes plants porteront 3 ou 4 feuilles, rempotez dans des pots individuels remplis de terreau.
La première année, surveillez particulièrement les jeunes sujets, en les abritant un peu du vent. Rentrez-les pots l'hiver.
Comptez trois années pour que cette grimpante vigoureuse (d'aucun diront envahissante), décorative et parfumée fleurisse d'abondance et porte ses premiers fruits !

jeudi 28 août 2008

Le secret du polonium 210 dans la fumée de cigarette

Jean-Michel Bader27/08/2008 Mise à jour : 22:10
Commentaires 25
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Sébastien SORIANO / Le Figaro
Les fabricants savent depuis quarante ans que ce radioélément dangereux est présent dans le tabac. Mais ils ont tout fait pour le dissimuler.

Philip Morris (PM), RJ Reynolds, British American Tobacco et toutes les «majors» de l'industrie du tabac ont volontairement caché au public pendant plus de quarante ans la présence dans les feuilles de tabac, les cigarettes et la fumée de tabac d'un élément radioactif dangereux et cancérigène, le polonium 210 (210Po). C'est ce composé, un des radioéléments les plus toxiques, avec une activité spécifique qualifiée de «colossale» par le radiothérapeute parisien Jean-Marc Cosset, qui avait servi à assassiner l'ex-agent du KGB Alexander Litvi­nenko à Londres en 2006.
Le numéro de septembre de l'American Journal of Public Health publie l'analyse de plus de 1 500 documents internes des firmes productrices de tabac qui a permis à Monique Muggli, une chercheuse de la Mayo Clinic aux États-Unis, de démontrer que les industriels savaient tout et n'ont rien dit. Paul Eichorn, dans un mémo de 1978 au vice-président de Philip Morris, conseillait de taire la présence du 210Po dans le tabac : «Nous risquerions de réveiller un géant endormi !»
Le polonium 210 est un émetteur de radiations alpha si instable et dangereux qu'il est un des rares à n'avoir jamais été utilisé en médecine. Il provoque des cancers du poumon par inhalation : il se dépose aux embranchements des bronches où il provoque le processus de cancérisation. Un fumeur de 30 cigarettes par jour s'expose par sa présence dans la fumée à l'équivalent de dose de 300 radios de poumons par an ! Le 210Po serait responsable d'1 % de tous les cancers du poumon des Américains.
Si le 210Po est présent dans la fumée, c'est à cause des engrais riches en phosphates que l'on utilise pour cultiver le tabac. Ils sont extraits de mines d'apatites, une roche qui contient du radium et du polonium. En diminuant la teneur en azote de la plante, ils donnent son arôme spécial au tabac des cigarettes. Dès les années 1960, les fabricants comme Philip Morris savaient que le 210Po contaminait leur tabac (environ 0,01 becquerel par gramme de tabac). Des documents des années 1970 montrent que Philip Morris voulait utiliser un solvant pour laver les feuilles et réduire la radioactivité de 10 à 40 %. Mais Ligget Tobacco Group, le 4 août 1975, conclut dans un autre mémo que les solvants lavent aussi toutes les «flaveurs aromatiques qui donnent au tabac son arôme désirable». Fausse piste donc.
Documents cachés ou détruits
Au début des années 1980, Philip Morris charge le Dr Osdene, un de ses chercheurs, de monter un laboratoire pour mesurer les doses de rayonnements émis par le polonium du tabac. En septembre 2001, William Farone, un chercheur du groupe, témoigne au procès contre les manufacturiers américains : «Nous pouvions mesurer la radioactivité de produits du tabac, pour retirer de la production certains qui étaient trop radioactifs pour atterrir dans les cigarettes.» Mais l'existence même de ce laboratoire a fini par être jugée dangereuse par la firme : le vice-président de la recherche de Philip Morris, Richard Carchman et William Farone, témoigneront séparément que le groupe, sur les conseils de ses avocats, a fini par fermer ce laboratoire. Trop dangereux si quelques plaignants pouvaient par la suite démontrer que PM «avait les moyens de faire une cigarette plus sûre mais ne l'a pas fait».
Les fabricants ont aussi testé des filtres pour éliminer le polonium inhalé par le fumeur : RJ Reynolds a ainsi réduit de 30 % la radioactivité contenue dans les gaz et les particules de la fumée des blondes Winston avec un filtre à la tourmaline (une pierre semi-précieuse). Là encore RJ Reynolds finit par renoncer.
Tous ces travaux finirent par être stoppés, les documents cachés ou détruits. Les avocats de Reynolds interdirent aux chercheurs comme Stewart Bellin de publier leurs résultats (mêmes ceux favorables à la firme) dès 1967. Et les dirigeants ? Geoffrey Bible, président de Philip Morris (plus de trente ans de maison), a témoigné publiquement en 1997 «qu'il ne savait pas que du polonium se trouvait dans les cigarettes Marlboro».

vendredi 8 août 2008

alerte pollinique

Graminées : risque faible

L’ŒIL SEC


Le syndrome de sécheresse oculaire ou syndrome de l’œil sec est une affection courante qui constitue la seconde cause de consultation en ophtalmologie.
Cette affection touche ¾ des personnes âgées de plus de 65 ans.
De plus, il existe une prédominance du syndrome chez les femmes, notamment à la ménopause.

DÉFINITION
La sécheresse oculaire correspond à une sécheresse cornéenne et conjonctivale.
Elle est le résultat d’une production insuffisante de larmes (hyposécrétion), qui peut être due à une déficience en certains composants importants tels que les lipides, les mucines (protéines adhésives), l’eau, ou à une évaporation excessive.
Ceci peut entraîner une dégradation du film lacrymal, et donc une sensation d’inconfort au niveau de l’œil.

CAUSES
Il existe diverses causes au syndrome de sécheresse oculaire :
- l’âge : les premiers symptômes apparaissent généralement vers 40 ans, mais des personnes plus jeunes (20-30 ans) peuvent aussi être affectés,
- les médicaments : certains affectent la production de larmes (contraceptifs oraux, antibiotiques, diurétiques, antihistaminiques, antidiarrhéiques, antidépresseurs, antihypertenseurs et certains produits pour le traitement de l’acné),
- les pathologies : syndromes d'arthrite (comme le syndrome de Gougerot-Sjögren), le diabète, les affections de la thyroïde, du foie et des paupières,
- les facteurs hormonaux : chez les femmes, en période de ménopause et de post-ménopause, la lubrification de l’œil est perturbée en raison d’un déséquilibre entre les œstrogènes et les androgènes,
- les facteurs externes : le travail devant un écran, la pollution atmosphérique, la poussière, la fumée, la climatisation, l’exposition à des facteurs chimiques ou à la chaleur…

SYMPTÔMES
Les signes qui doivent alerter sont nombreux :
- yeux fatigués (yeux rouges, regard terne),
- sensation d’avoir un grain de sable ou un corps étranger dans l’œil,
- sensation de brûlure ou de picotement,
- sensation de sécheresse,
- démangeaisons,
- douleurs oculaires (au réveil ou provoquées par la fumée de cigarette, le vent, le froid, la lumière, le soleil…),
- mucus excessif,
- difficulté à lire, à regarder la télévision ou à travailler sur un ordinateur…

DIAGNOSTIC
En règle générale, un simple examen des yeux permet à l’ophtalmologiste de poser le diagnostic de sécheresse oculaire.
Toutefois, des tests peuvent être effectués en complément, c’est le cas du test de Schirmer qui consiste en l’insertion de bandes de papier-filtre sous les paupières inférieures. Il permet de mesurer la production lacrymale dans certaines conditions.
On peut également avoir recours à des tests à base de colorants (test à la fluorescéine, test au rose Bengale…) qui permettent de détecter si la personne souffre du syndrome de l’œil sec.

TRAITEMENTS
On traite généralement cette affection en instillant des larmes artificielles, encore appelées gouttes oculaires, dans les yeux.
Elles permettent de lubrifier l’œil et de restaurer le film lacrymal.
Cependant, leur efficacité est brève, et il est donc nécessaire de renouveler l’application plusieurs fois par jour.
Certains lubrifiants oculaires (onguents ou gelées) peuvent être prescrits afin d’améliorer le confort. Plus épais, ils restent plus longtemps sur la cornée donc lubrifient et soulagnet plus longtemps

PRÉVENTION ET CONSEILS A L’OFFICINE
Quelques recommandations permettent de prévenir le syndrome de sécheresse oculaire.
Le point le plus important est de réduire l’assèchement, pour cela :
- à l'extérieur, porter des verres enveloppants pour réduire l'effet d'assèchement du vent,
- éviter les situations "sèches" telles qu’une pièce surchauffée, la fumée, la climatisation…
Lorsque cela est nécessaire, travaillez, de préférence, avec un éclairage incandescent plutôt qu’avec un éclairage fluorescent.
Par ailleurs, nous préconisons l’usage de certains compléments alimentaires à base de vitamines antioxydantes, d’acides gras oméga-3 ou d’oligoéléments.

SITES WEB
http://www.cnib.ca/fr/vos-yeux/adressez-vous/l-oeil-sec-1007/Default.aspx http://www.secheresseoculaire.com/

dimanche 3 août 2008

LES MALADIES TROPICALES

Vous allez voyager !
Lorsque l’on voyage à l’étranger,
et notamment dans les zones tropicales,
le risque de déclencher une pathologie grave s’accentue,
surtout lorsque l’on y est mal préparé.
Le but de ce dossier n’est pas de dresser un bilan de toutes les maladies tropicales, mais de présenter les principales, à savoir : le paludisme, la dengue, la fièvre jaune et la leishmaniose.

DÉFINITION
On qualifie de tropicales, les maladies infectieuses présentes principalement dans les tropiques ou les régions subtropicales.
Paludisme ou malaria : maladie parasitaire transmise dans les zones d’endémie par des moustiques (anophèles femelles) porteurs de parasites de l’espèce Plasmodium.
Dengue : maladie infectieuse généralement bénigne, mais, sous sa forme hémorragique, elle peut devenir mortelle. Cette arbovirose se transmet par la piqûre d’un moustique contaminé par l’une des 4 souches du virus.
Fièvre jaune : maladie virale causée par le virus amaril (groupe des flavivirus).
Leishmaniose : maladie parasitaire due à un agent pathogène (leishmanias) transmis par la piqûre d’un phlébotome.

CAUSES
Ce sont toutes des maladies tropicales provoquées par des piqûres d’insectes, eux-mêmes contaminés par le parasite ou le virus.

SYMPTÔMES
Toutes ces maladies ont en commun certains symptômes : fièvre, maux de tête, frissons et nausées. Mais, chaque pathologie a ses propres caractéristiques : Paludisme : courbatures, troubles digestifs, rate volumineuse, tension artérielle basse… Dengue : asthénie, douleurs musculaires articulaires, adénopathies généralisées… Fièvre jaune : douleurs musculaires et lombaires, prostration, soif intense… Leishmaniose : abdomen volumineux, vertiges, perte de poids, diarrhée…

DIAGNOSTIC Pour chacune de ces pathologies, faites des examens clinique et biologique. Ils permettront de diagnostiquer précisément l’origine de la maladie.

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Afin de limiter le risque de contamination lors d’un voyage dans une zone à risque, nous vous conseillons :
- avant le départ, de vous faire vacciner (antiamarile contre la fièvre jaune) si nécessaire et/ou de prendre les médicaments appropriés à la zone à risque,
- sur place, de vous laver souvent les mains avec du savon,
- de consommer uniquement de l'eau en bouteille capsulée,
- de ne pas ingérer d’aliments à risque (crudités, coquillages, glaçons…),
- d’imprégner vos vêtements de répulsifs à insectes,
- de porter des habits longs en soirée,
- de prévoir dans vos valises une trousse à pharmacie : pansements, crème pour apaiser les piqûres de moustiques, collyre, antidiarrhéique, antiémétique…
Par ailleurs, nous vous rappelons l’importance de poursuivre votre traitement même après votre retour.
Et, si vous présentez des troubles en rentrant, allez immédiatement voir votre médecin généraliste, afin de déterminer s’il s’agit ou non d’une infection tropicale.
Enfin, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans les zones d’endémie pendant leur grossesse.

TRAITEMENT
Paludisme : les principaux médicaments utilisés sont la quinine, la méfloquine, la chloroquine et le halofantrine.
Dengue : il n’existe aucun traitement spécifique à ce virus, uniquement un traitement symptomatique. Il repose sur la prise d’antipyrétiques et d’antalgiques à base de paracétamol, et sur une bonne hydratation du malade. Pour la forme grave hémorragique, une hospitalisation est nécessaire.
Fièvre jaune : il n’y a pas de traitement particulier, le patient doit être réhydraté par perfusion intraveineuse de solutés physiologique et glucosé.
Leishmaniose : selon le type de leishmaniose, le traitement est différent : pour les formes cutanées et muco-cutanées, le patient est traité localement ; alors que pour la forme viscérale, l'antimoniate de méglumine ou la pentamidine par voie intramusculaire sont privilégiés.

SITES WEB http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs117/fr/ http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/leishmaniose-2763.html http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs100/fr/ http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs094/fr/ http://www.invs.sante.fr/beh/2008/25_26/index.htm

pollens en Morbihan

Châtaignier : risque faible
Graminées : risque moyen
Pariétaire : risque moyen

vendredi 1 août 2008

Plantes antimoustiques

Les plantes sont aussi utiles, au naturel, pour éloigner les moustiques. Les essences sont moins concentrées mais elles sont bien là et repoussent les moustiques au moins partiellement.

Un classique : la citronnelle.
On trouve sur le marché nombre de produits à base de citronnelle dont l'efficacité est plutôt concluante. L'huile essentielle extraite de cette plante aromatique contient en effet des molécules chimiques qui favorisent l'éloignement des insectes.
Cette odeur "citron" déplaît fortement aux moustiques. On peut donc essayer de choisir des plantes qui dégagent des senteurs d'agrumes pour éloigner ces prédateurs, sans s'empoisonner.

Quelques plantes efficaces
Il existe de multiples plantes dont le feuillage, odorant, dégage ce parfum citronné qui tient les moustiques à distance : mélisse, thym citron, basilic à petitess feuilles (pas celui utilisé pour la cusine), géranium odorant, verveine citronnelle...

Ne marchent pas...
Profitons de cet espace pour dire que les lampes à UV grillagées et autres appareils à ultrasons sont sans effet sur l'éloignement des moustiques.Par ailleurs, n'utilisez pas les produits à base de DEET (N,N-diéthyl-m-toluamide) qui peut occasionner irritation des yeux et de la peau, ainsi que des troubles neurologiques graves. Particulièrement dangereux pour les enfants...

Où les placer ?
Dans un pot sur le rebord d'une fenêtre ou mieux, associées dans une même jardinière, elle empêcheront les moustiques d'entrer dans la chambre : plus de piqûre douloureuse au petit matin !
L'astuce marche également sur une terrasse ou un balcon, même si un espace grand ouvert diminue évidemment l'effet "barrière" de ces végétaux.
Cette association de plantes aromatiques est en outre agréable à l'oeil, les petites fleurs des uns (géranium, thym) se mélangeant avec les feuillages colorés ou panachés (thym citron, mélisse et géranium).

Eviter le fleurissement
Le basilic, la verveine citronnelle et la mélisse fleurissent à la saison. Or, la production des fleurs s'opère au détriment de la pousse du feuillage. En coupant régulièrement les extrémités des tiges, vous favoriserez la ramification et donc l'apparition de nouvelles petites feuilles.

Soleil le jour, arrosage nocturne
Plus ces plantes seront exposées au soleil dans la journée, et plus le parfum exhalé sera fort. Un arrosage à la nuit tombée favorise également le processus.

vendredi 25 juillet 2008

vendredi 18 juillet 2008

mercredi 16 juillet 2008

Allaitement : le suivi des premiers jours

La bonne conduite de l'allaitement dépend de la fréquence et la durée des tétées:
Le meilleur endroit pour un enfant est à côté de sa mère.
Ce contact permet à la mère de reconnaître le moment propice pour proposer le sein au bébé.
Une montée laiteuse a lieu après la naissance même si l’enfant ne tête pas le sein ;
cependant, il y aura plus de lait, et plus rapidement, si le bébé tête souvent, et longtemps.
Plus l’enfant tête, plus il y aura de lait par la suite :
les tétées fréquentes facilitent l’induction des récepteurs à la prolactine dans le sein, ceci favorise un allaitement qui dure plus longtemps.
L’enfant devrait téter au moins de 8 à 12 fois par jour pendant les premières semaines de vie, à la demande, y compris la nuit.
Un premier contact en peau à peau avec sa mère favorise la première mise au sein ;
l’enfant est souvent éveillé juste après la naissance ;
si il n’y a pas de séparation d’avec sa mère, si l’enfant n’est pas baigné, mesuré, pesé etc., d’une part, il ne perd pas de chaleur, donc il ne dépense pas de l’énergie (donc il perd moins de poids) ; et il retrouve les odeurs qu’il connait pour trouver le sein plus facilement.

L’augmentation de la production lactée:
la mise au sein, la position du bébé, la durée et la fréquence des tétées etc...
permet que la tétée se passe bien.
Le plus souvent, il suffit de corriger la position du bébé et d’augmenter le nombre, et la durée des tétées, pour stimuler une production suffisante de lait, pour une prise de poids optimale du bébé.
Cependant, il existe des situations où l’enfant n’arrive pas ou ne peut pas téter correctement :
par exemple un enfant qui a eu une jaunisse et qui est fatigué, un enfant de petit poids, prématuré, un enfant hospitalisé.
Par moment, la femme peut manifester une production lactée qui est retardée ou insuffisante (par exemple en cas de césarienne, une réduction mammaire).L’utilisation du tire lait peut être utile dans ces situations pour stimuler la production de lait.

Le suivi des premiers jours:
Age
J1(0 à 24H) / Volume de l’estomac : 5-7 ml/
Sécrétion lactée : 25-56(ml/jour) selles 1 fois (méconium)
J2(24 à 48h) / volume estomac : 10-13 ml /
sécrétion lactée 113-185 (ml/jour) /urine : 2 fois ou plus
selles : 0 fois ou méconium ou selles de transition.
J3(48h à 72h) / estomac : 22-27 ml /
lait : 200 ou plus ml/jour /
2 à 5 selles de transition ou jaunes
J4(72 à 96h) / estomac : 36 - 46 ml /
urine : 5 à 6 couches / 2 à 5 selles jaune d’or
J5(96 à 120h) / estomac : 43-57 ml /
lait : 600 ou plus (ml/jour) /
urine : 5 à 6 couches / 2 à 5 selles jaune d’or
Les signes à surveiller les premiers jours
- Une perte de poids de plus de 7% à J2
- Une perte de poids après J3
- La présence de méconium après J4
- Un nourrisson irritable, qui est agité, ou bien endormi, ou qui refuse de téter
- Peu ou pas de déglutitions audibles
- Des mamelons irrités ou douloureux
- Un engorgement des seins qui n’est pas soulagé après la tétée
- Pas de reprise de poids à J5
- Poids de naissance pas repris à J10

risque pollinique en Morbihan

Châtaignier : risque moyen
Graminées : risque moyen
Pariétaire : risque faible

vendredi 11 juillet 2008

Les mycoses des ongles des pieds et des mains = ONYCHOMYCOSES

Les mycoses des ongles des pieds et des mains touchent un français sur dix et sont d'autant plus longues à soigner qu'elles sont prises en charge tardivement.

DÉFINITION
Les onychomycoses sont des mycoses des ongles des pieds et des mains.
Les 3 principaux champignons pouvant entraîner cette affection sont :
- les dermatophytes (Trichophytum rubrum et T. mentagrophytes),
- les levures (Candida albicans),
- les moisissures.
Ces champignons se nourrissent de la kératine.

CAUSES
La contamination par le champignon peut se faire :
- au niveau des pieds : par l’intermédiaire du carrelage, d’un tapis de bain, dans un sauna, à la piscine…
- au niveau des mains : lorsque les ongles sont trop souvent en milieu humide, ou par contact avec un objet contaminé (ciseau à ongles, serviette de bain…).
Il existe des facteurs favorisant le développement des onychomycoses :
- facteurs génétiques : mal connus aujourd’hui,
- facteurs immunitaires, pathologiques ou médicamenteux : Sida, obésité, diabète…
- facteurs individuels :
- pratique de certains sports (contamination des pieds dans les vestiaires et les douches, coups et chocs répétés des pieds dans les chaussures, transpiration excessive…),
- contact régulier avec l’eau (personnel de cuisine, technicien de surface…),
- orteils se chevauchant (surtout chez les personnes âgées),
- port de chaussures qui ne « respirent » pas…

SYMPTÔMES
Selon le type de champignon, les symptômes sont différents. Toutefois, on observe généralement :
- un début de contamination par le bord latéral ou l’extrémité de l’ongle, elle se propage ensuite vers la matrice,
- le décollement du coin de l’ongle, l’épaississement et la coloration (blanc-jaunâtre voire marron-noire),
- la destruction de la surface de l’ongle,
- la déformation de l’ongle…
Lorsque des levures ou des moisissures sont responsables de ces mycoses, une inflammation du contour de l’ongle est possible (rougeur, gonflement, douleur).

DIAGNOSTIC
Le diagnostic repose en premier lieu sur un examen clinique.
En cas de doute, un prélèvement mycologique au niveau de l’ongle affecté doit être effectué, puis analysé.
Il permet de confirmer le diagnostic et de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une autre pathologie (psoriasis par exemple).

TRAITEMENTS
Cette affection ne guérit pas spontanément. Il est donc important d’entamer le traitement le plus tôt possible et de le suivre sur la durée.
Ce traitement peut être de plusieurs natures :
- traitement local : utilisé pour des mycoses débutantes (vernis, pommades, huiles qui soignent le pourtour et l'ongle lui-même),
- traitement par voie orale : indiqué pour soigner, en même temps, tous les sites affectés, et plus particulièrement conseillé pour les lésions récidivantes,
- ablation chirurgicale de l’ongle : réalisée en complément du traitement médicamenteux.

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Pour limiter le risque d’onychomycose,
- éviter de porter des chaussures en matière synthétique et/ou trop étroites,
- privilégier le port de chaussettes en coton,
- se couper les ongles courts et droits, avec un matériel désinfecté,
- examiner régulièrement les ongles et de signaler tout problème à un spécialiste,
- après le bain ou la douche, bien sécher entre les orteils.
Par ailleurs, les mycoses des ongles sont contagieuses ; il est important de ne pas marcher pieds-nus dans des lieux propices à la prolifération (piscines, douches, saunas…) : porter des sandales, utiliser des serviettes de toilette à usage individuel…

SITES WEB
http://www.abimelec.com/onychomycoses.html http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/onychomycose-6790.html

samedi 5 juillet 2008

L'ECZEMA OU LA DERMATITE ATOPIQUE

La dermatite atopique, aussi appelée eczéma, est une maladie de la peau de plus en plus fréquente.
Elle commence, le plus souvent, avant l’âge d'un an.
Elle s’améliore à l’âge de 2 ans dans 80% des cas.
Cette pathologie est responsable de près de 30% des consultations en dermatologie.
Votre enfant est allergique ?
Pas de panique !
C'est une chance !
Un allergique est le premier averti
du danger des produits chimiques.
C'est une sentinelle,
il prévient son entourage du danger !

Son corps manifeste son rejet de l'allergène,
Par la force des choses,
Il développe une intelligence,
une compréhension
de son environnement.
il sera intuitif et sensible
et à l'écoute des détails
qui échappent aux non allergiques.

DÉFINITION
La dermatite atopique est une maladie inflammatoire (rougeurs),
avec des vésicules et des peaux qui se détachent (érythématovésiculeuse-érythématosquameuse),
chronique,
prurigineuse (elle démange),
et évoluant par poussées.
Ces dernières sont souvent entrecoupées de périodes plus calmes où les lésions sont minimales, mais toujours présentes.
CAUSES
La dermatite atopique est une maladie complexe,
résultant d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.
Les facteurs externes pouvant en être la cause sont :
- certains aliments (œufs, noix...),
- des agents allergisants (pollens, poils d'animaux, acariens…),
- un climat humide,
- le stress,
- une faiblesse immunitaire,
- la transpiration,
- les détergents…
SYMPTÔMES
On distingue 4 étapes dans l’évolution de cette affection :
- phase 1 ou phase érythémateuse : la peau est rouge, de petites vésicules apparaissent, s’accompagnant de démangeaisons (phase prurigineuse),
- phase 2 : les vésicules se regroupent,
- phase 3 : les vésicules suintent,
- phase 4 : apparition de croûtes, dont la chute laisse apparaître une peau rouge.
Selon l’âge, la dermatite ne touchera pas les mêmes parties du corps :
- chez le nourrisson : les joues, le cuir chevelu, les épaules, le thorax et le pouce,
- à partir de 2 ans : le pli des coudes, les poignets, les genoux, les chevilles,
- chez l’adolescent : l’eczéma se situe encore sur certains plis de flexion des membres, autour des yeux, sur la plante des pieds,
- chez l’adulte : sur la nuque, les chevilles, les pieds et les mains.
DIAGNOSTIC
Il repose sur l’examen clinique du patient et son interrogatoire.
Le professionnel de santé cherchera à mettre en évidence des critères, dont le principal est le prurit.
On recherchera ensuite :
- des antécédents dermatologiques d’atteinte des plis, de la face antérieure des chevilles ou du cou,
- des antécédents de sécheresse de la peau (xérose),
- des antécédents personnels d’asthme ou de rhinite,
- une dermatose des plis, des joues, du front, et de la face externe des membres chez l’enfant de moins de 4 ans.
TRAITEMENTS
La prise en charge de la dermatite atopique a pour but de réduire l'inflammation et d’atténuer les démangeaisons.
Outre l’identification des agents allergènes, différents traitements peuvent être utilisés :
- les antihistaminiques : ils peuvent être utilisés occasionnellement pour réduire les démangeaisons. Ils aident notamment les jeunes enfants à dormir, en les empêchant de se gratter, durant les crises qui surviennent la nuit,
- les antibiotiques : ils seront nécessaires lorsqu'une infection bactérienne (impétigo) ou fongique s'attaquera à une plaque d'eczéma.
- les corticostéroïdes (cortisone) : en les appliquant sur les zones infectées, ils diminuent les démangeaisons et l'inflammation,

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Afin d’améliorer votre qualité et votreconfort de vie , nous vous conseillons :
- d’éviter de vousgratter, car cela aggrave les lésions,
- d’appliquer des crèmes émollientes sur les zones affectées, notamment par temps froid et sec,
- d’appliquer une protection telle qu’une compresse sur les endroits qui démangent,
- de demander un anti histaminique à votre pharmacien
- d'avoir une alimentation évitant les aliments allergènes (noix, lait, œufs, aliments trop épicés…),
- de limiter les contacts avec les animaux domestiques (chat, chien…)
- d’éviter les textiles irritants (laine, synthétique) et de privilégier le coton et la soie,
- de couper court les ongles des nourrissons pour éviter qu’ils ne laissent des traces sur la peau en se grattant.
- de demander à votre pharmacien s'il n'est pas utile de consulter en cas d'infection ou de difficultés à dormir
SITES WEB http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/module8/item114/texteI1.htm
http://www.allergienet.com/conseils-dermatite-atopique.html

allergie pollens en Morbihan

Châtaignier : risque faible
Graminées : risque moyen
Pariétaire : risque faible

mercredi 2 juillet 2008

LE RHUME de l’adulte

En cas de grossesse ou d’allaitement ne prenez pas de vous même de l’ibuprofène mais demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant.


Au cours du traitement :
• en cas rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles, coloration des selles en noire (signes d’hémorragie gastro-intestinale), arretez le traitement
et contactez immediatement un medecin ou un Service medical d’Urgence.
• en cas d’éruptions cutanées ou de difficultés respiratoire (risque d’allergie) arretez le traitement et consultez votre medecin traitant.
• en cas de troubles de la vue, prévenez votre médecin traitant.

 association avec l’acide ascorbique
effets indésirables : les doses élevées d’acide ascorbique favorisent parfois des cristaux dans les urines et favorise la destruction des globules rouges (hémolyse) chez les patients atteints de déficit en G6PD (maladie héréditaire des globules
rouges).

Exemples d’associations
• Phényléphrine + chlorphénamine +/- biclotymol (comprimés)
• Chlorphénamine + paracétamol + acide ascorbique
• Pseudo-éphédrine + triprolidine + paracétamol les formules « jour et nuit » :
• Pseudo-éphédrine + paracétamol (comprimés jour)
Chlorphénamine + paracétamol (comprimés nuit)
• Pseudo-éphédrine +paracétamol (comprimés jour)
Diphénhydramine+paracétamol (comprimés nuit)
• Pseudo-éphédrine+ paracétamol (comprimés jour)
Doxylamine+ paracétamol (comprimés nuit)

Il existe d’autres médicaments utilisés dans le traitement des symptômes du rhume, il s’agit de traitements d’appoint (solutions nasales antibactériennes, solutions pour inhalation), d’oligoéléments ou de traitements
homéopathiques.

Parlez-en à votre pharmacien.

vendredi 20 juin 2008

POLLENS EN MORNBIHAN

Graminées : risque élevé
Pariétaire : risque moyen
Plantain : risque faible

L’INSUFFISANCE VEINEUSE

Les troubles circulatoires concernent environ 20 millions de Français. La prévalence de l’insuffisance veineuse augmente avec l’âge, elle concerne 10% des femmes de moins de 20 ans et 70% des femmes de plus de 80 ans.

DÉFINITION
La maladie veineuse est due à l’altération du fonctionnement des valvules veineuses entraînant un mauvais retour du sang vers le cœur et sa stagnation au niveau des jambes. On distingue 7 stades d’évolution (de C0 à C6), allant de la sensation de jambes lourdes à l’ulcère veineux, en passant par les varices.

CAUSES
Plusieurs facteurs favorisent l’apparition d’une maladie veineuse :
- des antécédents familiaux,
- une station debout prolongée,
- une surcharge pondérale,
- l’âge,
- le sexe féminin,
- la grossesse,
- les hormones sexuelles, la contraception orale et l’hormonothérapie de substitution lors de la ménopause,
- la chaleur,
- la sédentarité, mais aussi la pratique de certains sports (course à pieds, tennis…),
- le port de vêtements trop serrés et de talons hauts…

SYMPTÔMES
En cas d’insuffisance veineuse, les symptômes les plus fréquents sont :
- les sensations de jambes lourdes et de paresthésies (picotements et fourmillements),
- les crampes musculaires,
- l’apparition de téléangiectasies,
- les œdèmes et l’augmentation du volume des chevilles,
- des troubles cutanés et une altération de la microcirculation,
- le passage des hématies au niveau cutané, entraînant une inflammation,
- l’apparition d’ulcères veineux difficiles à cicatriser.
Mais parfois les maladies veineuses ne sont signalées par aucun symptôme.

DIAGNOSTIC
La première méthode utilisée pour diagnostiquer un trouble veineux est l’examen clinique en position debout, puis allongée.
Si l’insuffisance est jugée grave, un examen par Doppler, couplé ou non à une échographie, permet de réaliser une cartographie du système veineux.
Une radiographie du réseau veineux peut être effectuée pour confirmer ou infirmer la présence d’une thrombose et sa localisation.

TRAITEMENTS
Parce que l’insuffisance veineuse se présente sous différentes formes, plusieurs traitements sont possibles pour soigner cette pathologie :
- pour les jambes lourdes et douloureuses : utilisation de veinotoniques associés ou non au port d’une contention,
- pour les varices : traitement par des veinotoniques et par le port de contention, en association avec des phlébotropes, afin de réduire les sensations de paresthésies. Des interventions comme la sclérothérapie, la chirurgie, le laser endoveineux… sont envisageables.
- pour les ulcères veineux : utilisation de soins locaux (crèmes, soins favorisant la cicatrisation) et de veinotoniques associés au port d’une contention.

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
nous recommandons :
- d’éviter les stations immobiles prolongées (debout ou assis),
- de pratiquer un sport qui stimule la circulation veineuse (natation, marche, vélo…),
- de dormir en ayant les jambes surélevées,
- d’éviter de porter des vêtements trop serrés,
- de porter des bas, des chaussettes ou des bandes de contention,
- de ne pas exposer les jambes à une chaleur trop forte (épilation à la cire chaude, chauffage au sol,…),
- de surveiller un éventuel surpoids souvent responsable d’un mauvais retour veineux. Les troubles veineux pouvant s’aggraver, il est important de conseiller aux patients d’appliquer rapidement les soins adéquats.

SITES WEB
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/insuffisance-veineuse-5270.html
http://www.e-sante.fr/gyneco-insuffisance-veineuse-point-sur-contention-NN_10796-107-8.htm

mardi 27 mai 2008

Comment pousser sans perturber le périnée

Au moment de la défécation :
Si vous avez besoin d'une poussée additionnelle, il va peut-être falloir « réamorcer» le réflexe. Il faudrait se rapprocher de la poussée naturelle ou physiologique .
Le problème est simple, en théorie : Il s'agit de ne pas pousser le diaphragme vers le bas, en gonflant le ventre, mais d'obtenir un serrage puissant des abdominaux bas, en ceinture.

Ce sera donc une expiration,
qui serre le ventre et refoule le diaphragme
Mais si on se contente de souffler tranquillement, il n'y aura pas d'augmentation de pression, puisque le serrage sera compensé par la remontée du diaphragme qui fera de la place en hauteur.

Il faut donc freiner l'expiration,
c'est-à-dire mettre une résistance à la sortie de l'air, pour que le diaphragme ne remonte pas trop facilement, pour obliger les abdominaux à travailler plus fort pour refouler ce diaphragme vers le haut.
Si le tube de dentifrice est un peu bouché, il faudra une pression plus importante pour faire sortir la pâte. ..

donc: on va expirer, puis laisser se faire une inspiration et serrer fortement les abdominaux bas, concentriquement, pendant qu'on résiste à l'écoulement de l'air.
  • La pression va augmenter dans l'enceinte abdominale mais les viscères seront dirigés vers le haut et non vers le bas, puisque le diaphragme ne descend pas mais au contraire remonte très progressivement.
  • La contraction au niveau le plus bas des abdominaux soutient, elle aussi, les organes en dessous et les plaque contre le sacrum, qui offre un point sur lequel l'appui devient efficace.
Si vous avez une bonne position, penché en avant,
l'axe de poussée est bien aligné,
le coccyx tiré en arrière et
le sphincter s'ouvre sans bomber.

Si vous regardez un nourrisson, après trois mois environ,
Il ramène ses cuisses sur son ventre, bloque la glotte, devient tout rouge et émet une sorte de grognement: l'air sortant difficilement, il s'agit donc d'une expiration très freinée.

  • Mais si vous touchez son bas-ventre pendant qu'il pousse ainsi, vous verrez qu'il n'est pas en train de gonfler le ventre en le poussant en avant, il ne fait pas « sauter la ceinture ». Au contraire, son abdomen est très dur, très tenu en bas, et c'est cela qui est important pour que seul descende le contenu, c'est-à-dire les selles, et non le contenant, le rectum et tous les autres organes autour.

    COMMENT S'ENTRAÎNER
  • Prenez un ballon à gonfler, rond (les longs sont trop durs), pas trop gros. Asseyez-vous, penché en avant, dos étiré.
  • Expirez,
  • laissez-vous inspirer tranquillement puis
  • serrez fortement le bas du ventre, en même temps que vous soufflez dans le ballon.
  • Il est important que l'effort parte du ventre et non de la poitrine.
  • Il ne faut pas se tasser, laisser descendre la poitrine, mais au contraire grandir en expirant, pousser vers le haut tout le corps.
Le ballon offre une résistance à la sortie de l'air. Pour la vaincre, il faut que les abdominaux soient assez forts pour refouler le diaphragme malgré la résistance.

Gonfler un ballon.

Premier temps: blocage.

Deuxième temps: expiration.
Tant que vous n'arrivez pas à le gonfler, vous devenez rouge, il y a une forte pression dans la tête et dans l'abdomen, et vous ressentez une poussée résultante sur le périnée.
Si vous arrivez à souffler dans le ballon, vous sentirez les différentes pressions diminuer. Il n'y aura plus ce « bombé » vers le bas, mais au contraire la sensation que tout remonte, sans que vous ayez contracté le périnée.
En réalité, il est tiré vers le haut avec tout le reste par le diaphragme qui a commencé à remonter.
Mais votre ceinture abdominale s'est serrée de plusieurs crans! La pression augmente donc autour de l'ampoule rectale, qui est alors plaquée contre le sacrum mais maintenue à sa place. C'est donc le contenu qui va sortir et l'ampoule rectale va pouvoir se retirer vers le haut.

Exemple du vomissement
On peut encore comprendre ce système de pressions suspensions en observant ce qui se passe dans le vomissement:
une forte contraction des abdominaux en ceinture (pas ceux des ciseaux et pédalages) refoule le diaphragme et l'estomac. C'est donc bien dirigé vers le haut.
Mais si vous avez une gastro-entérite et que vous avez en même temps la diarrhée, vous verrez que ça sort par tous les bouts, en jet en général! C'est le tube de dentifrice serré au milieu et ouvert aux deux extrémités! Et vous pourrez essayer de serrer votre périnée, de retenir, vous verrez qu'il est impossible de le maintenir quand le diaphragme remonte ainsi.
En fait, c'est la remontée du diaphragme qui va ouvrir le passage au moment de la défécation et non sa descente, comme dans la poussée bloquée.

La même chose se produit pendant l'accouchement.
Les femmes qui vomissent accouchent, car la poussée est très efficace et le périnée s'ouvre devant le bébé.
C'est pourquoi l'apprentissage de la poussée défécatoire pendant la grossesse est un bon entraînement pour l'accouchement, mais il faut que la future maman apprenne à pousser les selles, qui sont dans l'ampoule rectale, c'est-à-dire au niveau du bassin. contre le sacrum (étage périnéal), sans pousser le bébé qui est encore dans l'utérus, à l'étage abdominal.
Or, si elle pousse en bloquant le souffle, elle sent qu'elle fait descendre le bébé et l'utérus en même temps que le rectum et les selles.

Conseil au constipé

Le matin au lever, boire un grand verre d’eau fraîche
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Manger un petit déjeuner habituel
Thé pain
Café pain
Lait pain
Jambon ou œuf
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Boire un bon verre d’eau fraîche
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Mettre une crème anesthésiante sur l’anus
Puis sur le suppositoire contre la constipation.
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Aller dans la salle de bain,
Poser les coudes sur le lavabo,
Croiser les bras en appui sur le lavabo
Dos droit
Et expirer à fond,
Le ventre rentre automatiquement
Faire cet exercice plusieurs fois
Aller à la selle dès que le besoin arrive







cliquer sur le dessin pour l'aggrandir










S’asseoir en tailleur sur le lit
Ou au bord du lit ou s’allonger

Masser le ventre en appuyant en commençant :
Par le haut droite (foie)
Tout droit vers la gauche (intestin transverse)
Descendre vers le bas gauche
Obliquer vers la droite
Jusqu’à l’appendice
Remonter haut droit
Recommencer
Aller à la selle dès que le besoin arrive





















Si tout ceci n’a servi à rien, allez faire une promenade
Revenez et recommencez les exercices
Aller à la selle dès que le besoin arrive

ACTUALITE EPIDEMIOLOGIQUE DU RESEAU SENTINELLES




varicelle
asthme

samedi 24 mai 2008

Ne cherchez pas le taureau derrière la taurine

Red Bull a beau avoir fait du taureau son emblème, la taurine utilisée dans sa recette n'a rien à voir avec cette bête à cornes.
C'est un acide aminé, autrement dit une des briques chimiques avec lesquelles nous fabriquons les protéines du corps, surtout dans le cerveau et pour le bon fonctionnement des cellules cérébrales. Normalement produite lors d'efforts intenses, elle a pour rôle de réduire la toxicité des déchets énergétiques produits par la destruction des sucres et des graisses, pour fournir de l'énergie.

Sa toxicité dans la boisson Red Bull est en cause du fait d'anomalies du comportement, d'hyperactivité, ainsi que d'activité locomotrice anormale. Tous signes qui font craindre une neurotoxicité, autrement dit une atteinte neuropsychique.
Ce d'autant qu'elle est associée dans la boisson énergisante à de la caféine et à des glucuronolactones. Ces substances produites par le foie interviennent dans la dégradation du glucose et, surtout à fortes doses, elles provoquent des dégâts rénaux.
LE FIGARO

vendredi 23 mai 2008

PEAU ET SOLEIL

Bénéfique pour la santé et indispensable à la vie, le soleil peut s’avérer dangereux lorsqu’il est « consommé » sans modération.
Depuis plusieurs années, le nombre de cancers de la peau est en constante augmentation (7% par an), et chaque année 80 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France.

CONSEILS À L’OFFICINE

À l’approche des beaux jours :

- renouveler chaque été les produits solaires : au-delà d’une saison, ils s’altèrent et perdent de leur efficacité,

-s’exposer progressivement au soleil, en utilisant un produit (crème, gel…) de FPS élevé pour commencer,

-s’abriter du soleil entre 11 et 16 heures, surtout les enfants,

-utiliser, à chaque exposition, un produit de protection adapté au type de peau, et renouveler l’application toutes les 2 heures et après chaque bain,

-porter des lunettes, casquette, et vêtements pour une bonne protection,

-ne pas rester immobile sous le soleil,

-éviter lotions après-rasage, parfums et certains médicaments (diurétiques thiazidiques, antihistaminiques…) avant l’exposition, car ils favorisent l’irritation et la photosensibilisation,

-boire régulièrement de petites quantités d’eau.

Les enfants étant particulièrement sensibles au soleil, incitez leurs parents à bien les protéger.

LES MOYENS DE PRÉVENTION

L’application de crèmes protectrices contenant des filtres UV ou des écrans minéraux est le meilleur moyen pour limiter les coups de soleil.

Ces produits possèdent un indice de protection (IP) ou facteur de protection solaire (FPS) qui correspond à l’effet retardant du produit par rapport à l’agression du soleil.

Plus le FPS est élevé, plus la formule est protectrice

  • (6-14 : faible protection,
  • 15-29 : protection moyenne,
  • 30-50 : haute protection,
  • > 50 : très haute protection).

Les compléments alimentaires solaires peuvent préparer la peau avant l’arrivée des premiers rayons. Ils contiennent des substances qui stimulent et prolongent le bronzage (dérivés de caroténoïdes, béta-carotène, antioxydants, huiles de bourrache, d’onagre…) ; néanmoins, ces compléments alimentaires ne dispensent pas l’application d’un produit solaire lors de l’exposition.

LES EFFETS CLINIQUES DU SOLEIL

Soumise de manière importante aux radiations UV, la peau va, à court et à moyen termes, subir des modifications importantes :
- le bronzage : il s’installe dans les jours suivants l’exposition au soleil, et est dû conjointement aux UVA et UVB,
- le coup de soleil : il résulte principalement de l’action des UVB,
- le vieillissement cutané photo-induit : il est la conséquence d’une exposition aux UVA et UVB de manière excessive et répétée,
- les cancers cutanés : il en existe de plusieurs types :
  • carcinomes basocellulaires liés à la quantité d’UV reçue,
  • carcinomes spinocellulaires survenant dans les zones constamment exposées au soleil,
  • mélanomes liés au nombre de coups de soleil reçus pendant l’enfance, au teint, aux grains de beauté…

LES PHOTODERMATOSES

Certains individus sont plus sensibles que d’autres au soleil en raison de maladies cutanées :

- les photodermatoses endogènes dues à des anomalies génétiques (albinisme…) ou à des anomalies de certaines voies métaboliques (porphyries, pellagre…),

- les photodermatoses exogènes induites par des substances étrangères (substances chromophores, photoallergie…),

- les photodermatoses idiopathiques : la lucite estivale bénigne.


LA PEAU


On structure généralement la peau en 3 parties :
- l’épiderme : zone superficielle et mince,
- le derme : partie plus épaisse,
- l’hypoderme : couche profonde, qui n’est classiquement pas assimilée à une couche de peau.
Au niveau de la couche basale de l’épiderme, les mélanocytes produisent un pigment foncé, la mélanine, qui est ensuite intégré dans les kératinocytes. Sous l’action des rayonnements UV, la mélanine, à l’origine du brunissement de la peau, est synthétisée en plus grande quantité. Cette substance a la capacité d’absorber 90% des rayons UVB et donc de protéger la peau ; en revanche, elle ne filtre presque pas les UVA.

LE SOLEIL
Le rayonnement solaire est composé d’UVA, d'UVB et d'UVC, de la lumière visible et des infrarouges (IR). Grâce à la couche d’ozone et à l’atmosphère, seule une partie de ces rayonnements parvient jusqu’à la Terre : 55% d’IR, 40% de lumière visible et 5% d’UV.
Au niveau de la peau, ces rayonnements pénètrent plus ou moins :
- 70% des UVB sont absorbés par la couche cornée, 20% par le corps muqueux de l’épiderme et 10% par le derme superficiel,
- 20-30% des UVA atteignent le derme profond,
- les IR passent par l’épiderme et le derme avant d’atteindre l’hypoderme, - la lumière visible traverse l’épiderme.


SITES WEB http://www.caducee.net/DossierSpecialises/santepratique/dangers-soleil.asp http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/reactionspeausoleil.html http://afssaps.sante.fr/pdf/5/rapport_solaire.pdf

CELTIPHARM

allergie pollens

Graminées Morbihan : risque moyen
RNSA

samedi 10 mai 2008

Alerte pollinique,

Bonjour,
Veuillez trouver ci-joint l'alerte pollinique de votre secteur géographique.
Chêne Morbihan : risque moyen
Graminées Morbihan : risque moyen