vendredi 25 juillet 2008

vendredi 18 juillet 2008

mercredi 16 juillet 2008

Allaitement : le suivi des premiers jours

La bonne conduite de l'allaitement dépend de la fréquence et la durée des tétées:
Le meilleur endroit pour un enfant est à côté de sa mère.
Ce contact permet à la mère de reconnaître le moment propice pour proposer le sein au bébé.
Une montée laiteuse a lieu après la naissance même si l’enfant ne tête pas le sein ;
cependant, il y aura plus de lait, et plus rapidement, si le bébé tête souvent, et longtemps.
Plus l’enfant tête, plus il y aura de lait par la suite :
les tétées fréquentes facilitent l’induction des récepteurs à la prolactine dans le sein, ceci favorise un allaitement qui dure plus longtemps.
L’enfant devrait téter au moins de 8 à 12 fois par jour pendant les premières semaines de vie, à la demande, y compris la nuit.
Un premier contact en peau à peau avec sa mère favorise la première mise au sein ;
l’enfant est souvent éveillé juste après la naissance ;
si il n’y a pas de séparation d’avec sa mère, si l’enfant n’est pas baigné, mesuré, pesé etc., d’une part, il ne perd pas de chaleur, donc il ne dépense pas de l’énergie (donc il perd moins de poids) ; et il retrouve les odeurs qu’il connait pour trouver le sein plus facilement.

L’augmentation de la production lactée:
la mise au sein, la position du bébé, la durée et la fréquence des tétées etc...
permet que la tétée se passe bien.
Le plus souvent, il suffit de corriger la position du bébé et d’augmenter le nombre, et la durée des tétées, pour stimuler une production suffisante de lait, pour une prise de poids optimale du bébé.
Cependant, il existe des situations où l’enfant n’arrive pas ou ne peut pas téter correctement :
par exemple un enfant qui a eu une jaunisse et qui est fatigué, un enfant de petit poids, prématuré, un enfant hospitalisé.
Par moment, la femme peut manifester une production lactée qui est retardée ou insuffisante (par exemple en cas de césarienne, une réduction mammaire).L’utilisation du tire lait peut être utile dans ces situations pour stimuler la production de lait.

Le suivi des premiers jours:
Age
J1(0 à 24H) / Volume de l’estomac : 5-7 ml/
Sécrétion lactée : 25-56(ml/jour) selles 1 fois (méconium)
J2(24 à 48h) / volume estomac : 10-13 ml /
sécrétion lactée 113-185 (ml/jour) /urine : 2 fois ou plus
selles : 0 fois ou méconium ou selles de transition.
J3(48h à 72h) / estomac : 22-27 ml /
lait : 200 ou plus ml/jour /
2 à 5 selles de transition ou jaunes
J4(72 à 96h) / estomac : 36 - 46 ml /
urine : 5 à 6 couches / 2 à 5 selles jaune d’or
J5(96 à 120h) / estomac : 43-57 ml /
lait : 600 ou plus (ml/jour) /
urine : 5 à 6 couches / 2 à 5 selles jaune d’or
Les signes à surveiller les premiers jours
- Une perte de poids de plus de 7% à J2
- Une perte de poids après J3
- La présence de méconium après J4
- Un nourrisson irritable, qui est agité, ou bien endormi, ou qui refuse de téter
- Peu ou pas de déglutitions audibles
- Des mamelons irrités ou douloureux
- Un engorgement des seins qui n’est pas soulagé après la tétée
- Pas de reprise de poids à J5
- Poids de naissance pas repris à J10

risque pollinique en Morbihan

Châtaignier : risque moyen
Graminées : risque moyen
Pariétaire : risque faible

vendredi 11 juillet 2008

Les mycoses des ongles des pieds et des mains = ONYCHOMYCOSES

Les mycoses des ongles des pieds et des mains touchent un français sur dix et sont d'autant plus longues à soigner qu'elles sont prises en charge tardivement.

DÉFINITION
Les onychomycoses sont des mycoses des ongles des pieds et des mains.
Les 3 principaux champignons pouvant entraîner cette affection sont :
- les dermatophytes (Trichophytum rubrum et T. mentagrophytes),
- les levures (Candida albicans),
- les moisissures.
Ces champignons se nourrissent de la kératine.

CAUSES
La contamination par le champignon peut se faire :
- au niveau des pieds : par l’intermédiaire du carrelage, d’un tapis de bain, dans un sauna, à la piscine…
- au niveau des mains : lorsque les ongles sont trop souvent en milieu humide, ou par contact avec un objet contaminé (ciseau à ongles, serviette de bain…).
Il existe des facteurs favorisant le développement des onychomycoses :
- facteurs génétiques : mal connus aujourd’hui,
- facteurs immunitaires, pathologiques ou médicamenteux : Sida, obésité, diabète…
- facteurs individuels :
- pratique de certains sports (contamination des pieds dans les vestiaires et les douches, coups et chocs répétés des pieds dans les chaussures, transpiration excessive…),
- contact régulier avec l’eau (personnel de cuisine, technicien de surface…),
- orteils se chevauchant (surtout chez les personnes âgées),
- port de chaussures qui ne « respirent » pas…

SYMPTÔMES
Selon le type de champignon, les symptômes sont différents. Toutefois, on observe généralement :
- un début de contamination par le bord latéral ou l’extrémité de l’ongle, elle se propage ensuite vers la matrice,
- le décollement du coin de l’ongle, l’épaississement et la coloration (blanc-jaunâtre voire marron-noire),
- la destruction de la surface de l’ongle,
- la déformation de l’ongle…
Lorsque des levures ou des moisissures sont responsables de ces mycoses, une inflammation du contour de l’ongle est possible (rougeur, gonflement, douleur).

DIAGNOSTIC
Le diagnostic repose en premier lieu sur un examen clinique.
En cas de doute, un prélèvement mycologique au niveau de l’ongle affecté doit être effectué, puis analysé.
Il permet de confirmer le diagnostic et de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une autre pathologie (psoriasis par exemple).

TRAITEMENTS
Cette affection ne guérit pas spontanément. Il est donc important d’entamer le traitement le plus tôt possible et de le suivre sur la durée.
Ce traitement peut être de plusieurs natures :
- traitement local : utilisé pour des mycoses débutantes (vernis, pommades, huiles qui soignent le pourtour et l'ongle lui-même),
- traitement par voie orale : indiqué pour soigner, en même temps, tous les sites affectés, et plus particulièrement conseillé pour les lésions récidivantes,
- ablation chirurgicale de l’ongle : réalisée en complément du traitement médicamenteux.

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Pour limiter le risque d’onychomycose,
- éviter de porter des chaussures en matière synthétique et/ou trop étroites,
- privilégier le port de chaussettes en coton,
- se couper les ongles courts et droits, avec un matériel désinfecté,
- examiner régulièrement les ongles et de signaler tout problème à un spécialiste,
- après le bain ou la douche, bien sécher entre les orteils.
Par ailleurs, les mycoses des ongles sont contagieuses ; il est important de ne pas marcher pieds-nus dans des lieux propices à la prolifération (piscines, douches, saunas…) : porter des sandales, utiliser des serviettes de toilette à usage individuel…

SITES WEB
http://www.abimelec.com/onychomycoses.html http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/onychomycose-6790.html

samedi 5 juillet 2008

L'ECZEMA OU LA DERMATITE ATOPIQUE

La dermatite atopique, aussi appelée eczéma, est une maladie de la peau de plus en plus fréquente.
Elle commence, le plus souvent, avant l’âge d'un an.
Elle s’améliore à l’âge de 2 ans dans 80% des cas.
Cette pathologie est responsable de près de 30% des consultations en dermatologie.
Votre enfant est allergique ?
Pas de panique !
C'est une chance !
Un allergique est le premier averti
du danger des produits chimiques.
C'est une sentinelle,
il prévient son entourage du danger !

Son corps manifeste son rejet de l'allergène,
Par la force des choses,
Il développe une intelligence,
une compréhension
de son environnement.
il sera intuitif et sensible
et à l'écoute des détails
qui échappent aux non allergiques.

DÉFINITION
La dermatite atopique est une maladie inflammatoire (rougeurs),
avec des vésicules et des peaux qui se détachent (érythématovésiculeuse-érythématosquameuse),
chronique,
prurigineuse (elle démange),
et évoluant par poussées.
Ces dernières sont souvent entrecoupées de périodes plus calmes où les lésions sont minimales, mais toujours présentes.
CAUSES
La dermatite atopique est une maladie complexe,
résultant d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.
Les facteurs externes pouvant en être la cause sont :
- certains aliments (œufs, noix...),
- des agents allergisants (pollens, poils d'animaux, acariens…),
- un climat humide,
- le stress,
- une faiblesse immunitaire,
- la transpiration,
- les détergents…
SYMPTÔMES
On distingue 4 étapes dans l’évolution de cette affection :
- phase 1 ou phase érythémateuse : la peau est rouge, de petites vésicules apparaissent, s’accompagnant de démangeaisons (phase prurigineuse),
- phase 2 : les vésicules se regroupent,
- phase 3 : les vésicules suintent,
- phase 4 : apparition de croûtes, dont la chute laisse apparaître une peau rouge.
Selon l’âge, la dermatite ne touchera pas les mêmes parties du corps :
- chez le nourrisson : les joues, le cuir chevelu, les épaules, le thorax et le pouce,
- à partir de 2 ans : le pli des coudes, les poignets, les genoux, les chevilles,
- chez l’adolescent : l’eczéma se situe encore sur certains plis de flexion des membres, autour des yeux, sur la plante des pieds,
- chez l’adulte : sur la nuque, les chevilles, les pieds et les mains.
DIAGNOSTIC
Il repose sur l’examen clinique du patient et son interrogatoire.
Le professionnel de santé cherchera à mettre en évidence des critères, dont le principal est le prurit.
On recherchera ensuite :
- des antécédents dermatologiques d’atteinte des plis, de la face antérieure des chevilles ou du cou,
- des antécédents de sécheresse de la peau (xérose),
- des antécédents personnels d’asthme ou de rhinite,
- une dermatose des plis, des joues, du front, et de la face externe des membres chez l’enfant de moins de 4 ans.
TRAITEMENTS
La prise en charge de la dermatite atopique a pour but de réduire l'inflammation et d’atténuer les démangeaisons.
Outre l’identification des agents allergènes, différents traitements peuvent être utilisés :
- les antihistaminiques : ils peuvent être utilisés occasionnellement pour réduire les démangeaisons. Ils aident notamment les jeunes enfants à dormir, en les empêchant de se gratter, durant les crises qui surviennent la nuit,
- les antibiotiques : ils seront nécessaires lorsqu'une infection bactérienne (impétigo) ou fongique s'attaquera à une plaque d'eczéma.
- les corticostéroïdes (cortisone) : en les appliquant sur les zones infectées, ils diminuent les démangeaisons et l'inflammation,

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Afin d’améliorer votre qualité et votreconfort de vie , nous vous conseillons :
- d’éviter de vousgratter, car cela aggrave les lésions,
- d’appliquer des crèmes émollientes sur les zones affectées, notamment par temps froid et sec,
- d’appliquer une protection telle qu’une compresse sur les endroits qui démangent,
- de demander un anti histaminique à votre pharmacien
- d'avoir une alimentation évitant les aliments allergènes (noix, lait, œufs, aliments trop épicés…),
- de limiter les contacts avec les animaux domestiques (chat, chien…)
- d’éviter les textiles irritants (laine, synthétique) et de privilégier le coton et la soie,
- de couper court les ongles des nourrissons pour éviter qu’ils ne laissent des traces sur la peau en se grattant.
- de demander à votre pharmacien s'il n'est pas utile de consulter en cas d'infection ou de difficultés à dormir
SITES WEB http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/module8/item114/texteI1.htm
http://www.allergienet.com/conseils-dermatite-atopique.html

allergie pollens en Morbihan

Châtaignier : risque faible
Graminées : risque moyen
Pariétaire : risque faible

mercredi 2 juillet 2008

LE RHUME de l’adulte

En cas de grossesse ou d’allaitement ne prenez pas de vous même de l’ibuprofène mais demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant.


Au cours du traitement :
• en cas rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles, coloration des selles en noire (signes d’hémorragie gastro-intestinale), arretez le traitement
et contactez immediatement un medecin ou un Service medical d’Urgence.
• en cas d’éruptions cutanées ou de difficultés respiratoire (risque d’allergie) arretez le traitement et consultez votre medecin traitant.
• en cas de troubles de la vue, prévenez votre médecin traitant.

 association avec l’acide ascorbique
effets indésirables : les doses élevées d’acide ascorbique favorisent parfois des cristaux dans les urines et favorise la destruction des globules rouges (hémolyse) chez les patients atteints de déficit en G6PD (maladie héréditaire des globules
rouges).

Exemples d’associations
• Phényléphrine + chlorphénamine +/- biclotymol (comprimés)
• Chlorphénamine + paracétamol + acide ascorbique
• Pseudo-éphédrine + triprolidine + paracétamol les formules « jour et nuit » :
• Pseudo-éphédrine + paracétamol (comprimés jour)
Chlorphénamine + paracétamol (comprimés nuit)
• Pseudo-éphédrine +paracétamol (comprimés jour)
Diphénhydramine+paracétamol (comprimés nuit)
• Pseudo-éphédrine+ paracétamol (comprimés jour)
Doxylamine+ paracétamol (comprimés nuit)

Il existe d’autres médicaments utilisés dans le traitement des symptômes du rhume, il s’agit de traitements d’appoint (solutions nasales antibactériennes, solutions pour inhalation), d’oligoéléments ou de traitements
homéopathiques.

Parlez-en à votre pharmacien.