mardi 30 septembre 2008

l'immunité la grande famille


l'Immunité vous concerne car elle vous permet de lutter contre les infections en toute localisation de votre corps : angine, rhume, abcés, bouton, gastro, fiévre... et est la cause de dysfonctionnement : allergies, asthme, inflammation, rhumatismes... Mettre un nom et une image sur toute cette organisation dans notre sang, pourquoi pas ?

L' «équipe immunitaire» réunit différents spécialistes :


  • Les phagocytes absorbent les bactéries dangereuses et les digèrent.
  • La surface des lymphocytes B présente de nombreux anticorps similaires mais qui diffèrent selon les cellules.
    Lorsqu'un lymphocyte B est activé, il se divise et produit des centaines de cellules filles dont la plupart deviennent des cellules plasmatiques.
  • Celles-ci produisent quelque 2 000 anticorps qu'elles diffusent dans leur entourage.
    Grâce à leur programme de détection, les anticorps reconnaissent et adhèrent aux antigènes qui flottent aux alentours.
  • Quand ils se fixent sur une bactérie, ils activent des substances immunologiques provenant surtout du foie, dont le complément, qui adhère lui aussi aux antigènes.
  • Ceux-ci sont alors facilement reconnaissables par les phagocytes.
  • Les phagocytes, comme les macrophages ou les granulocytes, avec leur structure visible à l'intérieur de la cellule, sont également activés par les lymphocytes T qui émettent des messagers.
    D'après un dossier réalisé par Claudia Eberhard-Metzger - Illustrations de Christoph Blumrich.

Les cellules souches donnent naissance à différentes cellules immunitaires qui remplissent des tâches spécifiques

  • Les grandes cellules plasmatiques se différencient à partir des cellules B et produisent de grandes quantités d'anticorps solubles
  • Les cellules dendritiques folliculaires présentent l'antigène aux lymphocytes B, renforçant leur production d'anticorps et la pérennisant.
  • Les granulocytes basophiles provoquent des réactions allergiques dans le sang, par exemple lors d'une sensibilisation contre les piqûres d'insecte
  • Les macrophages se développent à partir des monocytes provenant de la moelle osseuse et détruisent surtout des bactéries.
  • Les cellules dendritiques dans les tissus captent les antigènes et les présentent aux lymphocytes T.
  • Les cellules tueuses naturelles attaquent les cellules tumorales et détruisent les cellules infectées par un virus.
  • Les granulocytes neutrophiles peuvent détruire les bactéries mais aussi produire une forte réaction inflammatoire.
  • Les mastocytes se trouvent dans les tissus où ils contribuent à provoquer des réactions allergiques.
  • Les granulocytes éosinophiles participent surtout à la défense contre les vers. Ils sont responsables de l'inflammation des muqueuses bronchiques dans l'asthme allergique.
  • Les lymphocytes T détruisent les cellules envahies par un virus et régulent la réponse immunitaire.
  • Les lymphocytes B produisent des anticorps.

mercredi 3 septembre 2008

Faites germer les fruits de la Passion

Envie de déguster des fruits de la Passion maison ? C'est facile ! En suivant nos conseils, vous ferez facilement germer les graines qui donneront une passiflore ou fleur de la Passion...

Achetez quelques fruits
On peut trouver dans le commerce des sachets de graines de passiflore. Pas tellement courants, et relativement chers : un sachet contenant 10 à 20 graines revient entre 4 et 6€.
Vous pouvez parfaitement réussir un semis en partant des graines du fruit. Acheter-en au maraîcher, savourez la chair et réservez les graines.
Le semis s'opère fin mars - début avril; ne conservez pas les graines : le semis ne réussit que si elles sont fraîches.
Le semis
Nettoyez soigneusement les graines pour ôter les restes de pulpe. Pour ce faire, passez-les sous le robinet dans une passoire de ménage à petits trous.
Déposez ensuite les graines sur une feuille de papier absorbant type essuie-tout en les espaçant régulièrement.
Remplissez un pot ou une terrine à semis d'un terreau pour semis (particulièrement fin) ou d'un mélange à parts égales de terreau jardin et de sable.
Posez délicatement la feuille de papier sur le mélange terreux.
Passiflore
Recouvrez le tout d'une couche de terreau très fine, puis arrosez avec un pulvérisateur à main.
Couvrez le pot avec du film plastique alimentaire, ou recouvrez la caissette avec son couvercle.
Placez l'ensemble à la chaleur (20°C), à l'intérieur ou dans votre véranda. Brumisez régulièrement jusqu'à l'apparition des premières feuilles.
Rempotage
Lorsque les jeunes plants porteront 3 ou 4 feuilles, rempotez dans des pots individuels remplis de terreau.
La première année, surveillez particulièrement les jeunes sujets, en les abritant un peu du vent. Rentrez-les pots l'hiver.
Comptez trois années pour que cette grimpante vigoureuse (d'aucun diront envahissante), décorative et parfumée fleurisse d'abondance et porte ses premiers fruits !

jeudi 28 août 2008

Le secret du polonium 210 dans la fumée de cigarette

Jean-Michel Bader27/08/2008 Mise à jour : 22:10
Commentaires 25
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Sébastien SORIANO / Le Figaro
Les fabricants savent depuis quarante ans que ce radioélément dangereux est présent dans le tabac. Mais ils ont tout fait pour le dissimuler.

Philip Morris (PM), RJ Reynolds, British American Tobacco et toutes les «majors» de l'industrie du tabac ont volontairement caché au public pendant plus de quarante ans la présence dans les feuilles de tabac, les cigarettes et la fumée de tabac d'un élément radioactif dangereux et cancérigène, le polonium 210 (210Po). C'est ce composé, un des radioéléments les plus toxiques, avec une activité spécifique qualifiée de «colossale» par le radiothérapeute parisien Jean-Marc Cosset, qui avait servi à assassiner l'ex-agent du KGB Alexander Litvi­nenko à Londres en 2006.
Le numéro de septembre de l'American Journal of Public Health publie l'analyse de plus de 1 500 documents internes des firmes productrices de tabac qui a permis à Monique Muggli, une chercheuse de la Mayo Clinic aux États-Unis, de démontrer que les industriels savaient tout et n'ont rien dit. Paul Eichorn, dans un mémo de 1978 au vice-président de Philip Morris, conseillait de taire la présence du 210Po dans le tabac : «Nous risquerions de réveiller un géant endormi !»
Le polonium 210 est un émetteur de radiations alpha si instable et dangereux qu'il est un des rares à n'avoir jamais été utilisé en médecine. Il provoque des cancers du poumon par inhalation : il se dépose aux embranchements des bronches où il provoque le processus de cancérisation. Un fumeur de 30 cigarettes par jour s'expose par sa présence dans la fumée à l'équivalent de dose de 300 radios de poumons par an ! Le 210Po serait responsable d'1 % de tous les cancers du poumon des Américains.
Si le 210Po est présent dans la fumée, c'est à cause des engrais riches en phosphates que l'on utilise pour cultiver le tabac. Ils sont extraits de mines d'apatites, une roche qui contient du radium et du polonium. En diminuant la teneur en azote de la plante, ils donnent son arôme spécial au tabac des cigarettes. Dès les années 1960, les fabricants comme Philip Morris savaient que le 210Po contaminait leur tabac (environ 0,01 becquerel par gramme de tabac). Des documents des années 1970 montrent que Philip Morris voulait utiliser un solvant pour laver les feuilles et réduire la radioactivité de 10 à 40 %. Mais Ligget Tobacco Group, le 4 août 1975, conclut dans un autre mémo que les solvants lavent aussi toutes les «flaveurs aromatiques qui donnent au tabac son arôme désirable». Fausse piste donc.
Documents cachés ou détruits
Au début des années 1980, Philip Morris charge le Dr Osdene, un de ses chercheurs, de monter un laboratoire pour mesurer les doses de rayonnements émis par le polonium du tabac. En septembre 2001, William Farone, un chercheur du groupe, témoigne au procès contre les manufacturiers américains : «Nous pouvions mesurer la radioactivité de produits du tabac, pour retirer de la production certains qui étaient trop radioactifs pour atterrir dans les cigarettes.» Mais l'existence même de ce laboratoire a fini par être jugée dangereuse par la firme : le vice-président de la recherche de Philip Morris, Richard Carchman et William Farone, témoigneront séparément que le groupe, sur les conseils de ses avocats, a fini par fermer ce laboratoire. Trop dangereux si quelques plaignants pouvaient par la suite démontrer que PM «avait les moyens de faire une cigarette plus sûre mais ne l'a pas fait».
Les fabricants ont aussi testé des filtres pour éliminer le polonium inhalé par le fumeur : RJ Reynolds a ainsi réduit de 30 % la radioactivité contenue dans les gaz et les particules de la fumée des blondes Winston avec un filtre à la tourmaline (une pierre semi-précieuse). Là encore RJ Reynolds finit par renoncer.
Tous ces travaux finirent par être stoppés, les documents cachés ou détruits. Les avocats de Reynolds interdirent aux chercheurs comme Stewart Bellin de publier leurs résultats (mêmes ceux favorables à la firme) dès 1967. Et les dirigeants ? Geoffrey Bible, président de Philip Morris (plus de trente ans de maison), a témoigné publiquement en 1997 «qu'il ne savait pas que du polonium se trouvait dans les cigarettes Marlboro».