mardi 27 mai 2008

Comment pousser sans perturber le périnée

Au moment de la défécation :
Si vous avez besoin d'une poussée additionnelle, il va peut-être falloir « réamorcer» le réflexe. Il faudrait se rapprocher de la poussée naturelle ou physiologique .
Le problème est simple, en théorie : Il s'agit de ne pas pousser le diaphragme vers le bas, en gonflant le ventre, mais d'obtenir un serrage puissant des abdominaux bas, en ceinture.

Ce sera donc une expiration,
qui serre le ventre et refoule le diaphragme
Mais si on se contente de souffler tranquillement, il n'y aura pas d'augmentation de pression, puisque le serrage sera compensé par la remontée du diaphragme qui fera de la place en hauteur.

Il faut donc freiner l'expiration,
c'est-à-dire mettre une résistance à la sortie de l'air, pour que le diaphragme ne remonte pas trop facilement, pour obliger les abdominaux à travailler plus fort pour refouler ce diaphragme vers le haut.
Si le tube de dentifrice est un peu bouché, il faudra une pression plus importante pour faire sortir la pâte. ..

donc: on va expirer, puis laisser se faire une inspiration et serrer fortement les abdominaux bas, concentriquement, pendant qu'on résiste à l'écoulement de l'air.
  • La pression va augmenter dans l'enceinte abdominale mais les viscères seront dirigés vers le haut et non vers le bas, puisque le diaphragme ne descend pas mais au contraire remonte très progressivement.
  • La contraction au niveau le plus bas des abdominaux soutient, elle aussi, les organes en dessous et les plaque contre le sacrum, qui offre un point sur lequel l'appui devient efficace.
Si vous avez une bonne position, penché en avant,
l'axe de poussée est bien aligné,
le coccyx tiré en arrière et
le sphincter s'ouvre sans bomber.

Si vous regardez un nourrisson, après trois mois environ,
Il ramène ses cuisses sur son ventre, bloque la glotte, devient tout rouge et émet une sorte de grognement: l'air sortant difficilement, il s'agit donc d'une expiration très freinée.

  • Mais si vous touchez son bas-ventre pendant qu'il pousse ainsi, vous verrez qu'il n'est pas en train de gonfler le ventre en le poussant en avant, il ne fait pas « sauter la ceinture ». Au contraire, son abdomen est très dur, très tenu en bas, et c'est cela qui est important pour que seul descende le contenu, c'est-à-dire les selles, et non le contenant, le rectum et tous les autres organes autour.

    COMMENT S'ENTRAÎNER
  • Prenez un ballon à gonfler, rond (les longs sont trop durs), pas trop gros. Asseyez-vous, penché en avant, dos étiré.
  • Expirez,
  • laissez-vous inspirer tranquillement puis
  • serrez fortement le bas du ventre, en même temps que vous soufflez dans le ballon.
  • Il est important que l'effort parte du ventre et non de la poitrine.
  • Il ne faut pas se tasser, laisser descendre la poitrine, mais au contraire grandir en expirant, pousser vers le haut tout le corps.
Le ballon offre une résistance à la sortie de l'air. Pour la vaincre, il faut que les abdominaux soient assez forts pour refouler le diaphragme malgré la résistance.

Gonfler un ballon.

Premier temps: blocage.

Deuxième temps: expiration.
Tant que vous n'arrivez pas à le gonfler, vous devenez rouge, il y a une forte pression dans la tête et dans l'abdomen, et vous ressentez une poussée résultante sur le périnée.
Si vous arrivez à souffler dans le ballon, vous sentirez les différentes pressions diminuer. Il n'y aura plus ce « bombé » vers le bas, mais au contraire la sensation que tout remonte, sans que vous ayez contracté le périnée.
En réalité, il est tiré vers le haut avec tout le reste par le diaphragme qui a commencé à remonter.
Mais votre ceinture abdominale s'est serrée de plusieurs crans! La pression augmente donc autour de l'ampoule rectale, qui est alors plaquée contre le sacrum mais maintenue à sa place. C'est donc le contenu qui va sortir et l'ampoule rectale va pouvoir se retirer vers le haut.

Exemple du vomissement
On peut encore comprendre ce système de pressions suspensions en observant ce qui se passe dans le vomissement:
une forte contraction des abdominaux en ceinture (pas ceux des ciseaux et pédalages) refoule le diaphragme et l'estomac. C'est donc bien dirigé vers le haut.
Mais si vous avez une gastro-entérite et que vous avez en même temps la diarrhée, vous verrez que ça sort par tous les bouts, en jet en général! C'est le tube de dentifrice serré au milieu et ouvert aux deux extrémités! Et vous pourrez essayer de serrer votre périnée, de retenir, vous verrez qu'il est impossible de le maintenir quand le diaphragme remonte ainsi.
En fait, c'est la remontée du diaphragme qui va ouvrir le passage au moment de la défécation et non sa descente, comme dans la poussée bloquée.

La même chose se produit pendant l'accouchement.
Les femmes qui vomissent accouchent, car la poussée est très efficace et le périnée s'ouvre devant le bébé.
C'est pourquoi l'apprentissage de la poussée défécatoire pendant la grossesse est un bon entraînement pour l'accouchement, mais il faut que la future maman apprenne à pousser les selles, qui sont dans l'ampoule rectale, c'est-à-dire au niveau du bassin. contre le sacrum (étage périnéal), sans pousser le bébé qui est encore dans l'utérus, à l'étage abdominal.
Or, si elle pousse en bloquant le souffle, elle sent qu'elle fait descendre le bébé et l'utérus en même temps que le rectum et les selles.

Conseil au constipé

Le matin au lever, boire un grand verre d’eau fraîche
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Manger un petit déjeuner habituel
Thé pain
Café pain
Lait pain
Jambon ou œuf
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Boire un bon verre d’eau fraîche
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Mettre une crème anesthésiante sur l’anus
Puis sur le suppositoire contre la constipation.
Aller à la selle dès que le besoin arrive

Aller dans la salle de bain,
Poser les coudes sur le lavabo,
Croiser les bras en appui sur le lavabo
Dos droit
Et expirer à fond,
Le ventre rentre automatiquement
Faire cet exercice plusieurs fois
Aller à la selle dès que le besoin arrive







cliquer sur le dessin pour l'aggrandir










S’asseoir en tailleur sur le lit
Ou au bord du lit ou s’allonger

Masser le ventre en appuyant en commençant :
Par le haut droite (foie)
Tout droit vers la gauche (intestin transverse)
Descendre vers le bas gauche
Obliquer vers la droite
Jusqu’à l’appendice
Remonter haut droit
Recommencer
Aller à la selle dès que le besoin arrive





















Si tout ceci n’a servi à rien, allez faire une promenade
Revenez et recommencez les exercices
Aller à la selle dès que le besoin arrive

ACTUALITE EPIDEMIOLOGIQUE DU RESEAU SENTINELLES




varicelle
asthme

samedi 24 mai 2008

Ne cherchez pas le taureau derrière la taurine

Red Bull a beau avoir fait du taureau son emblème, la taurine utilisée dans sa recette n'a rien à voir avec cette bête à cornes.
C'est un acide aminé, autrement dit une des briques chimiques avec lesquelles nous fabriquons les protéines du corps, surtout dans le cerveau et pour le bon fonctionnement des cellules cérébrales. Normalement produite lors d'efforts intenses, elle a pour rôle de réduire la toxicité des déchets énergétiques produits par la destruction des sucres et des graisses, pour fournir de l'énergie.

Sa toxicité dans la boisson Red Bull est en cause du fait d'anomalies du comportement, d'hyperactivité, ainsi que d'activité locomotrice anormale. Tous signes qui font craindre une neurotoxicité, autrement dit une atteinte neuropsychique.
Ce d'autant qu'elle est associée dans la boisson énergisante à de la caféine et à des glucuronolactones. Ces substances produites par le foie interviennent dans la dégradation du glucose et, surtout à fortes doses, elles provoquent des dégâts rénaux.
LE FIGARO

vendredi 23 mai 2008

PEAU ET SOLEIL

Bénéfique pour la santé et indispensable à la vie, le soleil peut s’avérer dangereux lorsqu’il est « consommé » sans modération.
Depuis plusieurs années, le nombre de cancers de la peau est en constante augmentation (7% par an), et chaque année 80 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France.

CONSEILS À L’OFFICINE

À l’approche des beaux jours :

- renouveler chaque été les produits solaires : au-delà d’une saison, ils s’altèrent et perdent de leur efficacité,

-s’exposer progressivement au soleil, en utilisant un produit (crème, gel…) de FPS élevé pour commencer,

-s’abriter du soleil entre 11 et 16 heures, surtout les enfants,

-utiliser, à chaque exposition, un produit de protection adapté au type de peau, et renouveler l’application toutes les 2 heures et après chaque bain,

-porter des lunettes, casquette, et vêtements pour une bonne protection,

-ne pas rester immobile sous le soleil,

-éviter lotions après-rasage, parfums et certains médicaments (diurétiques thiazidiques, antihistaminiques…) avant l’exposition, car ils favorisent l’irritation et la photosensibilisation,

-boire régulièrement de petites quantités d’eau.

Les enfants étant particulièrement sensibles au soleil, incitez leurs parents à bien les protéger.

LES MOYENS DE PRÉVENTION

L’application de crèmes protectrices contenant des filtres UV ou des écrans minéraux est le meilleur moyen pour limiter les coups de soleil.

Ces produits possèdent un indice de protection (IP) ou facteur de protection solaire (FPS) qui correspond à l’effet retardant du produit par rapport à l’agression du soleil.

Plus le FPS est élevé, plus la formule est protectrice

  • (6-14 : faible protection,
  • 15-29 : protection moyenne,
  • 30-50 : haute protection,
  • > 50 : très haute protection).

Les compléments alimentaires solaires peuvent préparer la peau avant l’arrivée des premiers rayons. Ils contiennent des substances qui stimulent et prolongent le bronzage (dérivés de caroténoïdes, béta-carotène, antioxydants, huiles de bourrache, d’onagre…) ; néanmoins, ces compléments alimentaires ne dispensent pas l’application d’un produit solaire lors de l’exposition.

LES EFFETS CLINIQUES DU SOLEIL

Soumise de manière importante aux radiations UV, la peau va, à court et à moyen termes, subir des modifications importantes :
- le bronzage : il s’installe dans les jours suivants l’exposition au soleil, et est dû conjointement aux UVA et UVB,
- le coup de soleil : il résulte principalement de l’action des UVB,
- le vieillissement cutané photo-induit : il est la conséquence d’une exposition aux UVA et UVB de manière excessive et répétée,
- les cancers cutanés : il en existe de plusieurs types :
  • carcinomes basocellulaires liés à la quantité d’UV reçue,
  • carcinomes spinocellulaires survenant dans les zones constamment exposées au soleil,
  • mélanomes liés au nombre de coups de soleil reçus pendant l’enfance, au teint, aux grains de beauté…

LES PHOTODERMATOSES

Certains individus sont plus sensibles que d’autres au soleil en raison de maladies cutanées :

- les photodermatoses endogènes dues à des anomalies génétiques (albinisme…) ou à des anomalies de certaines voies métaboliques (porphyries, pellagre…),

- les photodermatoses exogènes induites par des substances étrangères (substances chromophores, photoallergie…),

- les photodermatoses idiopathiques : la lucite estivale bénigne.


LA PEAU


On structure généralement la peau en 3 parties :
- l’épiderme : zone superficielle et mince,
- le derme : partie plus épaisse,
- l’hypoderme : couche profonde, qui n’est classiquement pas assimilée à une couche de peau.
Au niveau de la couche basale de l’épiderme, les mélanocytes produisent un pigment foncé, la mélanine, qui est ensuite intégré dans les kératinocytes. Sous l’action des rayonnements UV, la mélanine, à l’origine du brunissement de la peau, est synthétisée en plus grande quantité. Cette substance a la capacité d’absorber 90% des rayons UVB et donc de protéger la peau ; en revanche, elle ne filtre presque pas les UVA.

LE SOLEIL
Le rayonnement solaire est composé d’UVA, d'UVB et d'UVC, de la lumière visible et des infrarouges (IR). Grâce à la couche d’ozone et à l’atmosphère, seule une partie de ces rayonnements parvient jusqu’à la Terre : 55% d’IR, 40% de lumière visible et 5% d’UV.
Au niveau de la peau, ces rayonnements pénètrent plus ou moins :
- 70% des UVB sont absorbés par la couche cornée, 20% par le corps muqueux de l’épiderme et 10% par le derme superficiel,
- 20-30% des UVA atteignent le derme profond,
- les IR passent par l’épiderme et le derme avant d’atteindre l’hypoderme, - la lumière visible traverse l’épiderme.


SITES WEB http://www.caducee.net/DossierSpecialises/santepratique/dangers-soleil.asp http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/reactionspeausoleil.html http://afssaps.sante.fr/pdf/5/rapport_solaire.pdf

CELTIPHARM

allergie pollens

Graminées Morbihan : risque moyen
RNSA

samedi 10 mai 2008

Alerte pollinique,

Bonjour,
Veuillez trouver ci-joint l'alerte pollinique de votre secteur géographique.
Chêne Morbihan : risque moyen
Graminées Morbihan : risque moyen